Dans l’atelier la main qui taille la pierre, prend son temps. Peu à peu le ciseau, la gradine déshabillent le marbre pour faire remonter à la lumière une sculpture.
Dans le silence de l'atelier, des histoires se racontent, prenant toujours des chemins mystérieux, du ruedo des "Toros" à la scène des "Danseurs’. Depuis plusieurs années je travaille sur ces deux thèmes Danse et Toros. Deux mondes si éloignés et pourtant si proches.
Dans l’arène, l’aguante, c’est la promesse par la maitrise de soi de la maitrise de l’animal. Le temple transforme lemouvement en art.
Sur la scène, le danseur travaille sur la tension et le relachement, le corps dansé libère les energies. Arène et Scène sont le monde de l'éphémère.
"Photographier, dessiner, sculpter la danse est chose impossible puisqu'à l'instant même où le déclic se produit, le crayon, le burin se posent, la danse n'est plus la danse: "mouvement à travers l'espace et le temps", mais instant privilégié où la caméra, le pinceau où le ciseau immobilisent pour l'éternité le danseur devenu sculpture, idéogramme, théorème.
Mais l’intéressant dans la démarche, c'est la rencontre des arts."